PARUTIONS DE LA SHCO ET DE SES MEMBRES
Dans cette page :
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Exploitation minière dans le canton d’Orford Histoire d’hier à aujourd’hui
(document, 2023)
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Widows Along the Road, Orford Township in the Mid-Nineteenth Century
(article, 2022, résumé en français)
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Histoire du lac Écluse sur la branche de l'Est de la rivière aux Cerises, Orford (document, 2021)
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A Sundry Place, George Bonnallie and the Settlement of Orford Township
(article, 2021, résumé en français)
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Settling Cherry River, Internal migration in the Eastern Townships in the nineteenth century (article, 2020, résumé en français)
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Histoire de la petite maison blanche et proposition d’une nouvelle appellation (document, 2020)
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Les municipalités du Canton d'Orford, de 1801 à 2002 (document 2020)
Un article d'une de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Spring 2022
WIDOWS ALONG THE ROAD
Orford Township in the Mid-Nineteenth Century
by Jane Jenson

Résumé français
À la fin des années 1840, la colonisation prend son envol dans le secteur ouest du Canton d'Orford, le long du « chemin de Montréal » que la British American Land Company a construit pour relier Sherbrooke à Montréal via Waterloo. Parmi les colons se trouvaient deux veuves irlandaises. Nancy Smith (née en 1786) a émigré du comté d'Antrim en Ulster; des années 1840 à 1860, elle vécut près du lac Bowker (Long Lake) avec la famille de son fils James Reside. Margaret Conlon (née en 1811) a tenu une ferme avec deux fils près du lac Stukely, de 1849 jusqu'à sa mort en 1880.
Au XIXe siècle au Québec, la mort de leurs maris a permis aux veuves d’acquérir l'autonomie juridique dont jouissaient les hommes. Cette autonomie ne facilitait pas pour autant la vie. Les veuves ont dû faire des choix difficiles. Les villes offraient des conditions de vie plus faciles et les deux veuves auraient pu s’installer avec leurs enfants près de Sherbrooke. Elles ont plutôt choisi de vivre le long du chemin de Montréal. La décision de Margaret Conlon de tenir la ferme seule avec deux jeunes garçons était inhabituelle pour l'époque. Elle a toujours gardé jalousement son statut d'agricultrice, le désignant comme son occupation dans toutes ses transactions immobilières. Nancy Smith a fait le choix plus traditionnel de vivre avec la famille de son fils, mais elle a fourni le capital pour financer la ferme, en tenant des comptes minutieux de ses prêts et en recouvrant la dette qui lui était due. Ces histoires permettent d’entrevoir les parcours de vie de deux veuves ordinaires, qui ont immigré dans le Québec rural et qui, malgré les risques et les défis, ont été déterminées à poursuivre un projet de colonisation.
Voyez aussi, sur le même thème :
Deux veuves pionnières et agricultrices
dans la série Reflets de l'histoire
un article de Suzanne Legault paru dans le Reflet du Lac
Une nouvelle parution par deux de nos membres
Exploitation minière dans le canton d’Orford
Histoire d’hier à aujourd’hui
Céline Du Sablon et Jane Jenson
Il y a près de 180 ans, George Bonnallie, pour ses associés de la Orford Mining and Smelting Company of Lower Canada, fait une tournée chez plusieurs colons du hameau de Bonnallie Mills pour acheter les droits miniers de leurs lots. Toutefois, l’exploitation du cuivre à Orford tombe vite à l’eau. Plus tard cependant, d’autres gisements – cette fois-ci de marbre – dote Orford d’une vraie histoire minière. En 1904, on annonce la découverte d’un gisement de marbre à l’est du lac Bowker. Malgré une production prometteuse ce départ hâtif s’arrête après quelques années. Il faut attendre 1945 et l’incorporation de la Orford Marble Co. Ltd, le fruit d’une alliance entre Hormidas Boissé et Joseph Léonce Simard. L’entreprise exploite plusieurs gisements de marbre où le vert et le rouge prédominent. En 1946, un premier atelier de broyage fonctionne à plein régime sous la direction de Victor Bouthillette. Des granules à terrazzo de diamètres et couleurs variés sont vendues à Montréal. Les carrières produisent également des blocs de marbre coloré de haute qualité. Ceux-ci sont expédiés par camion ou par chemin de fer pour être polis et puis ornementer les bâtiments construits ou rénovés à Sherbrooke, à Montréal, à Ottawa et même à Vancouver. Toutefois, l’exploitation arrive à sa fin dans les années 1970 et l’arrêt de ces opérations met un terme à l’histoire de l’exploitation marbrière dans le Canton d’Orford.
La Société d'histoire du Canton d'Orford et
l'Association pour la protection du lac Écluse (APPLÉ)
vous invitent au lancement d’une publication de recherche
HISTOIRE DU LAC ÉCLUSE
SUR LA BRANCHE DE L’EST DE LA RIVIÈRE AUX CERISES, ORFORD
Le mardi, 27 avril 2021 à 11 heures, en mode virtuel sur Zoom
Voyez ou revoyez la présentation
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Un article de deux de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Summer 2020
SETTLING CHERRY RIVER
Internal migration in the Eastern Townships in the nineteenth century
by Jane Jenson and Juanita McKelvey
Résumé français
La colonisation de Cherry River
La migration interne dans les cantons de l'Est au 19e Siècle
L'histoire nous fournit plusieurs récits de la colonisation des cantons de l'Est. Par contre, les récits des mouvements de migration à l'intérieur même des cantons par les anglophones se font beaucoup plus rares. Vers le milieu du 19e siècle, des pressions économiques et démographiques se faisaient sentir dans les comtés ayant reçu les premiers colons (Missiquoi, Stanstead et Shefford). Comme le décrit notre article, quelques familles se déplacèrent alors avec l'espoir d'un meilleur avenir dans des territoires nouvellement accessibles dans les cantons de l’Est mêmes. Pour John Buzzell (né en 1850), encore un enfant lorsque sa famille s'installa au canton d'Orford, « on s'en allait dans le bois » en s'installant au village de Cherry River, à la frontière entre des cantons d'Orford et de Magog. Cet exemple représente bien les mouvements de migration interne des familles anglophones natives du Canada, quoiqu'originaires des États-Unis depuis maintes générations. Dans la décennie 1850, Daniel Taylor Buzzell et Mary Fuller, accompagnés de leurs plus jeunes, quittèrent le canton de Bolton, lieu établi par leurs ancêtres, pour rejoindre leurs enfants aînés à Cherry River. Séduite par le potentiel hydraulique au sein du village en pleine expansion, la famille Buzzell y exploitait une scierie et fabriquait allumettes et bacs en bois. Ainsi, cette entreprise, au cœur de la vie villageoise, fut-elle à l'origine du surnom de Tubville (Bacville) pour Cherry River.
Un article d'une de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Winter 2021
A SUNDRY PLACE
George Bonnallie and the Settlement of Orford Township
by Jane Jenson
Résumé français
George Bonnallie - un des premiers colons d'Orford
La vie de George Bonnallie et ses contributions à l’histoire du canton d’Orford sont méconnues et seul le village d’Eastman a commémoré le personnage; une route principale porte son nom malgré le fait qu'il faisait très peu d'affaires dans cette municipalité. Ses diverses activités étaient concentrées à Orford West et la partie est de North Stukely (Bonsecours). En effet, le village du secteur ouest du canton d'Orford, avec ses deux moulins, sa fromagerie, et son école, s'appelait Bonnallie Mills jusqu'aux premières décennies du XXe siècle.
Cet article retrace des moments marquants de la vie de George Bonnallie, depuis son arrivée d’Écosse à Québec vers 1821, alors qu’il n’a que neuf ou dix ans. Il devient apprenti auprès de son oncle, lui-même marchand dans la même ville. En 1833, il épouse Julia Cecilia Kearney qui a émigré d’Irlande avec sa famille à Portneuf en 1821. À partir de 1837, la jeune famille passe quelques années à Sherbrooke, où George Bonnallie développe des liens avec les jeunes gens d’affaires ambitieux de la ville, tel A.T. Galt, William Brooks et Henry Beckett.
Cependant, à la fin des années 1840, on le retrouve marchand à Orford West, exploitant un moulin à farine (et après 1856 une scierie). Il exerce aussi le rôle de mandataire des intérêts de grands propriétaires terriens, y compris la British American Land Company et l'évêque George Mountain ainsi que le capitaine Rhodes et Ann Catherine Dunn. En plus de vendre les terres de ses mandants aux colons anglophones et francophones, il négocie la régularisation du statut de plusieurs squatteurs dans le secteur.
Dans les années 1860, après une brève aventure financière infructueuse dans les mines du cuivre, George Bonnallie se sépare de son épouse Julia Kearney. Il dote ses fils adultes de certaines de ses propriétés et s’assure que ses trois filles soient bien mariées. Il quitte Orford et déménage à Lewiston au Maine avec Domatilde Amelotte, une veuve de Bonsecours, mère de plusieurs jeunes enfants. Dans cette ville, un fils naîtra de cette nouvelle union et George Bonnallie y poursuivra ses activités d’entrepreneur.
Un article de deux de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Summer 2020
SETTLING CHERRY RIVER
Internal migration in the Eastern Townships in the nineteenth century
by Jane Jenson and Juanita McKelvey
Résumé français
La colonisation de Cherry River
La migration interne dans les cantons de l'Est au 19e Siècle
L'histoire nous fournit plusieurs récits de la colonisation des cantons de l'Est. Par contre, les récits des mouvements de migration à l'intérieur même des cantons par les anglophones se font beaucoup plus rares. Vers le milieu du 19e siècle, des pressions économiques et démographiques se faisaient sentir dans les comtés ayant reçu les premiers colons (Missiquoi, Stanstead et Shefford). Comme le décrit notre article, quelques familles se déplacèrent alors avec l'espoir d'un meilleur avenir dans des territoires nouvellement accessibles dans les cantons de l’Est mêmes. Pour John Buzzell (né en 1850), encore un enfant lorsque sa famille s'installa au canton d'Orford, « on s'en allait dans le bois » en s'installant au village de Cherry River, à la frontière entre des cantons d'Orford et de Magog. Cet exemple représente bien les mouvements de migration interne des familles anglophones natives du Canada, quoiqu'originaires des États-Unis depuis maintes générations. Dans la décennie 1850, Daniel Taylor Buzzell et Mary Fuller, accompagnés de leurs plus jeunes, quittèrent le canton de Bolton, lieu établi par leurs ancêtres, pour rejoindre leurs enfants aînés à Cherry River. Séduite par le potentiel hydraulique au sein du village en pleine expansion, la famille Buzzell y exploitait une scierie et fabriquait allumettes et bacs en bois. Ainsi, cette entreprise, au cœur de la vie villageoise, fut-elle à l'origine du surnom de Tubville (Bacville) pour Cherry River.
Histoire de la petite maison blanche et proposition
d’une nouvelle appellation
8 mai 2020. La SHCO publie une étude menée par Gilles Lauzon et Denis Tremblay. Le document contribue à mieux comprendre la valeur patrimoniale de cette Maison blanche et de son importance au cœur du noyau villageois.
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Les municipalités du Canton d'Orford,
de 1801 à 2002
Denis Tremblay, janvier 2020
Collaboration Gilles Lauzon