

Sur les traces des voies d'hiver

Comme Gilles Vigneault nous le rappelle, notre pays … « c’est l’hiver » et donc « notre chemin, ce n’est pas un chemin, c’est la neige ». Dans le passé, que faisaient les Orferoises et Orferois face aux routes enneigées ? Les premiers colons qui s’installèrent dans le canton d’Orford au 19e siècle ont su profiter du froid en utilisant les rivières ou les ruisseaux gelés comme chemin pour accéder à leurs nouvelles terres. Puis, dans les rangs comme dans les villages, les gens remplaçaient les roues par des patins, transformant ainsi un chariot en traîneau. Cependant, lors des grosses tempêtes les routes étaient fermées et les familles restaient enfermées chez elles. Il fallait des appareils et des gens pour l’entretien des chemins.
Un engin utilisé pendant longtemps fut le rouleau-à-neige, un appareil géant en bois, rempli de pierres et tiré par des chevaux, qui tassait la neige comme sur une piste de ski pour permettre la circulation des carrioles et des traîneaux. Toutefois, lorsque l’automobile et le tourisme arrivèrent, l’ambition de déneiger la route « comme une piste de ski » s’avéra trop dangereuse. Les chasse-neiges plus sophistiqués et même les souffleuses ont pris leur place au cours du 20e siècle.

Orford, haut lieu de tourisme et de villégiature depuis 1920

Depuis très longtemps la nature du Canton d’Orford avec sa faune, ses montagnes, ses forêts, ses lacs et ses rivières attire les amateurs de plein-air et de villégiature. Revoyez les grandes étapes des développements qui ont jalonné ce coin de paradis jusqu’à nos jours.
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Les premiers camps de chasse et pêche, 1920. Plus
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La création du Parc du Mont-Orford en 1938, un des premiers parcs nationaux
du Québec. Plus
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Le camp Jouvence accueille les jeunes étudiants à partir de 1944. Plus
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Le premier hôtel en 1948 au Lac Bowker. Plus
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Les camps d’été à Orford Musique à partir de 1951 attire les jeunes musiciens
et musiciennes. Plus
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Le camp de vacances de la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus au Lac-à-la-Truite en 1954 Plus
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Le Chéribourg 1968-1970 Plus
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Le lac Écluse crée en 1967, les copropriétés de villas et les grands hôtels entre 1978 et 1989. Plus Plus
Soyons toujours vigilants quant à l’équilibre fragile entre les activités humaines et la protection de notre environnement !
Bon été à tous.
La Journée internationale des droits des femmes
– un jour qui nous fait réfléchir

Célébrons les femmes au cœur du développement de notre canton. Grâce à leur travail, les fermes de la colonisation et les premières institutions sociales ont pu prospérer. En plus des tâches harassantes habituellement associées aux femmes – transformation des récoltes, du bétail et du gibier en nourriture, production textile domestique de tous les vêtements – elles ont aussi labouré la terre et travaillé aux champs. Leur travail fut indispensable dans le développement des institutions; les jeunes femmes ont enseigné dans les écoles de rang et les communautés religieuses de femmes ont assuré des soins dans les hôpitaux.
Pour en savoir plus sur les Orferoises, consultez les sections de notre site Histoire - Reflets de l'histoire, en particulier, Deux veuves pionnières et agricultrices ainsi que Les Découvertes – Les petites sœurs du Lac-à-la-Truite.
Vous pouvez aussi lire l'excellent article Trois pionnières à Orford, écrit par notre présidente Suzanne Legault, paru ce 9 mars 2022 dans le Reflet du Lac.

ÉLECTIONS
1855
Qui fut le premier maire de la municipalité du canton d'Orford ?
L’approche de la saison électorale nous rappelle que nos institutions démocratiques ont une histoire. George Bonnallie fut le premier maire de la municipalité du canton d'Orford, créée par l'Acte des Municipalités et des Chemins du Bas Canada, de 1855. Les sept membres du conseil municipal ont choisi ce marchand et propriétaire de moulins du lac Stukely pour présider les réunions tenues le premier lundi de chaque mois. Le même Acte a imposé une réorganisation en matière d’impôts fonciers, obligeant le canton à tenir des rôles d'évaluation, une étape majeure dans la fourniture de services municipaux.
Pour en savoir plus sur ce premier maire consultez les sections de notre site Histoire - Reflets de l'histoire et Histoire - Parutions A Sundry Place.


À vélo sur le chemin du Treizième-Rang
Cet endroit est particulièrement apprécié des cyclistes pour la beauté du paysage qui s’ouvre d’un côté sur le mont Orford et de l’autre sur les collines lointaines de Sherbrooke. Ce chemin de sept kilomètres relie la rue des Pins de Magog au chemin Alfred-Desrochers d’Orford. On le nomme ainsi car dans la section droite, le chemin suit la ligne de division entre les anciens rangs XII et XIII. Au début des années 1900, des colons s’y installent et une grande partie est annexée à la paroisse de Saint-Elie d’Orford. Ce n’est que cent ans plus tard qu’il reviendra à la municipalité d’Orford.
Pour en savoir plus, voir :
dans DÉCOUVERTES HISTOIRE ET PATRIMOINE