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Pourquoi le Mont Florence-Louise-Bradford à Orford?

1942 F-L Bradford, rue HIgh, Sherbrooke

En 1984, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, la Commission de toponymie officialise le toponyme Mont Florence-Louise-Bradford pour une colline à l’ouest du lac Bowker. Mais qui est Florence Louise Bradford (1890-1977)?

 

Benjamine des quatre filles de Harriet Yates et William J. Bradford, Florence Louise naît sur le Chemin Gendron, à Glen Iver dans le Canton d’Orford, aujourd’hui St-Élie d’Orford, un secteur de la ville de Sherbrooke. À 22 ans, enceinte et non mariée, elle s’exile à Montréal pour y terminer sa grossesse. Contrairement aux mœurs de l’époque, elle choisit de garder son fils et retourne vivre sur la ferme familiale, bravant l’opprobre social.

​Cette expérience l’amène vers sa vocation. En 1913, Florence Louise suit une formation d’infirmière obstétricienne par correspondance et obtient son diplôme. Puis, elle s’installe à Sherbrooke avec son fils. De 1915 à 1949, elle tient une clinique privée de maternité pour mères célibataires. Rejetées, désespérées, affamées, violentées, exsangues, Florence Louise leur ouvre sa porte. Elle les loge et les nourrit moyennant un loyer modique pour celles en mesure de payer. Elle leur prodigue des soins et assure un accouchement sécuritaire sous surveillance médicale. Les nouvelles mamans doivent rester alitées au moins 10 jours, leurs nouveau-nés à leur côté. Un temps pour se poser, choisir de garder son bébé ou le placer en adoption. Une minorité le garde; Mme Bradford encourage alors les mères à suivre une formation ou les aide à se trouver du travail. La plupart donne l’enfant; Mme Bradford trouve des parents aptes et intéressés et suit le développement de l’enfant

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dans son nouvel environnement. Elle officialise l’adoption en toute confidentialité, dans le plus grand secret. Ce sont les diktats de l’époque. Au grand dam des adoptés qui tentent bien des années plus tard de retrouver leur mère biologique.

 

Florence Louise Bradford accueille ainsi plus d’un millier de femmes et évite à la mère et l’enfant de tomber, comme d’autres l’ont fait, dans la pauvreté, le désespoir ou la prostitution.

 

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Voir aussi :

Deux veuves. Pionnières et agricultrices

L’apport des femmes à Cherry River

Trois pionnières à Orford

Exemple des annonces classées

Sherbrooke Record, années 1930

Accueil: Bienvenue
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Photo – Simone, Joseph et Gérard David devant l’érablière David, 1950

La Salle David

Un lieu communautaire perpétué dans le temps

Depuis 2011, Herbes Orford Jardin éducatif en herboristerie offre des ateliers et des produits naturels écologiques issus de la permaculture. Ce jardin, établi dans un espace champêtre, favorise les rassemblements communautaires. Il s’inscrit ainsi dans la tradition d’un autre établissement qui fut aussi un centre de vie communautaire pendant plusieurs décennies. Joseph David est alors le propriétaire du grand lot où se trouve Herbes Orford et il exploite avec son voisin et frère Gérard David, une érablière sur une partie du terrain. À partir des années 1960, la Salle David devient un lieu accueillant des événements communautaires de toutes sortes. Choisie comme lieu du Festival du lac Bowker en 1972, la salle se fait mieux connaître et accueille des groupes musicaux, des danses populaires et d'autres événements. C’est en 1983 que la municipalité achète une parcelle des terrains des David pour installer la caserne de pompiers et le Parc municipal de l’Érablière sur l’actuel Chemin de la Sucrerie. En 1985, un consortium monte un projet hôtelier ambitieux, en achetant du terrain ainsi que des bâtiments pour l’Auberge La Samare. Cependant, ce projet échoue dans les années 1990 et c’est ainsi que l’ancien lieu communautaire devient un centre de réadaptation géré par Dianova Canada Inc. Cette vocation est de courte durée. Les bâtiments sont finalement démolis, ne laissant que des souvenirs à ceux qui ont profité de tant d'activités différentes et de rassemblements dans ce lieu.

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Voir aussi :

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Les catastrophes naturelles changent des vies

 

Cet été 2023, alors que les centaines d’incendies de forêt témoignent de la destruction imprévisible de la nature, certains Québécois commencent à repenser leur avenir. Il y a près de 50 ans, c’est au tour du Canton d'Orford de faire l'expérience du pouvoir destructeur de la nature. Le 9 juillet 1974 à 15h15, une puissante tornade déchire les paysages du lac Bowker, le site de Jouvence et le long de la route 220. Le 11 juillet, le journaliste de La Tribune, décrit « une scène apocalyptique » au Camping Mailhot, situé du côté est de la baie du lac Bowker : des tentes et des caravanes renversées, des bateaux propulsés sur les berges et tant d'arbres déracinés que "la plage a été passablement meurtrie". Les propriétaires pleuraient la perte de leurs investissements durement gagnés. Plus de 600 arbres avaient été déracinés sur le terrain de Jouvence, notamment dans l'érablière. Germain Archambault, qui à l’époque était aussi le secrétaire-trésorier de la municipalité du Canton d'Orford, a vu la destruction de sa grande grange sur la route 220 à l’entrée de Jouvence. Si le Camping Mailhot réussit à reconstituer une clientèle fidèle, la destruction par la tornade sans précédent pousse Germain Archambault et Françoise Fréchette à abandonner leur ferme laitière et à se tourner vers la culture des sapins de Noël. Maintenant retraités, ils gardent un vif souvenir de cet événement qui a changé le cours de leur vie.

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Voir aussi les Découvertes:

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D'après une illustration de Lineke Lijn.

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Sur les traces des voies d'hiver

Comme Gilles Vigneault nous le rappelle, notre pays … « c’est l’hiver » et donc « notre chemin, ce n’est pas un chemin, c’est la neige ». Dans le passé, que faisaient les Orferoises et Orferois face aux routes enneigées ? Les premiers colons qui s’installèrent dans le canton d’Orford au 19e siècle ont su profiter du froid en utilisant les rivières ou les ruisseaux gelés comme chemin pour accéder à leurs nouvelles terres. Puis, dans les rangs comme dans les villages, les gens remplaçaient les roues par des patins, transformant ainsi un chariot en traîneau. Cependant, lors des grosses tempêtes les routes étaient fermées et les familles restaient enfermées chez elles. Il fallait des appareils et des gens pour l’entretien des chemins.

 

Un engin utilisé pendant longtemps fut le rouleau-à-neige, un appareil géant en bois, rempli de pierres et tiré par des chevaux, qui tassait la neige comme sur une piste de ski pour permettre la circulation des carrioles et des traîneaux. Toutefois, lorsque l’automobile et le tourisme arrivèrent, l’ambition de déneiger la route « comme une piste de ski » s’avéra trop dangereuse. Les chasse-neiges plus sophistiqués et même les souffleuses ont pris leur place au cours du 20e siècle.

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Orford, haut lieu de tourisme et de villégiature depuis 1920

Depuis très longtemps la nature du Canton d’Orford avec sa faune, ses montagnes, ses forêts, ses lacs et ses rivières attire les amateurs de plein-air et de villégiature. Revoyez les grandes étapes des développements qui ont jalonné ce coin de paradis jusqu’à nos jours.

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  • Les premiers camps de chasse et pêche,  1920.  Plus
     

  • La création du Parc du Mont-Orford en 1938, un des premiers parcs nationaux
    du Québec.  Plus
     

  • Le camp Jouvence accueille les jeunes étudiants à partir de 1944.  Plus
     

  • Le premier hôtel en 1948 au Lac Bowker.  Plus
     

  • Les camps d’été à Orford Musique à partir de  1951 attire les jeunes musiciens
    et musiciennes.  Plus
     

  • Le camp de vacances de la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus au Lac-à-la-Truite en 1954  Plus
     

  • Le Chéribourg 1968-1970  Plus
     

  • Le lac Écluse crée en 1967, les copropriétés de villas et les grands hôtels entre 1978 et 1989.  Plus  Plus

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Soyons toujours vigilants quant à l’équilibre fragile entre les activités humaines et la protection de notre environnement !


Bon été à tous.
 

La Journée internationale des droits des femmes
                         – un jour qui nous fait réfléchir

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Célébrons les femmes au cœur du développement de notre canton.  Grâce à leur travail, les fermes de la colonisation et les premières institutions sociales ont pu prospérer. En plus des tâches harassantes habituellement associées aux femmes – transformation des récoltes, du bétail et du gibier en nourriture, production textile domestique de tous les vêtements – elles ont aussi labouré la terre et travaillé aux champs.  Leur travail fut indispensable dans le développement des institutions; les jeunes femmes ont enseigné dans les écoles de rang et les communautés religieuses de femmes ont assuré des soins dans les hôpitaux.

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Pour en savoir plus sur les Orferoises, consultez les sections de notre site Histoire - Reflets de l'histoire, en particulier, Deux veuves pionnières et agricultrices ainsi que Les DécouvertesLes petites sœurs du Lac-à-la-Truite.

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Vous pouvez aussi lire l'article Trois pionnières à Orford, écrit par Suzanne Legault, paru le 9 mars 2022 dans le Reflet du Lac.

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ÉLECTIONS

1855

Qui fut le premier maire de la municipalité du canton d'Orford ?

L’approche de la saison électorale nous rappelle que nos institutions démocratiques ont une histoire. George Bonnallie fut le premier maire de la municipalité du canton d'Orford, créée par l'Acte des Municipalités et des Chemins du Bas Canada, de 1855. Les sept membres du conseil municipal ont choisi ce marchand et propriétaire de moulins du lac Stukely pour présider les réunions tenues le premier lundi de chaque mois.  Le même Acte a imposé une réorganisation en matière d’impôts fonciers, obligeant le canton à tenir des rôles d'évaluation, une étape majeure dans la fourniture de services municipaux.

 

Pour en savoir plus sur ce premier maire consultez les sections de notre site Histoire - Reflets de l'histoire et Histoire - Parutions A Sundry Place.

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À vélo sur le chemin du Treizième-Rang


Cet endroit est particulièrement apprécié des cyclistes pour la beauté du paysage qui s’ouvre d’un côté sur le mont Orford et de l’autre sur les collines lointaines de Sherbrooke. Ce chemin de sept kilomètres relie la rue des Pins de Magog au chemin Alfred-Desrochers d’Orford. On le nomme ainsi car dans la section droite, le chemin suit la ligne de division entre les anciens rangs XII et XIII. Au début des années 1900, des colons s’y installent et une grande partie est annexée à la paroisse de Saint-Elie d’Orford.  Ce n’est que cent ans plus tard qu’il reviendra à la municipalité d’Orford.

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Pour en savoir plus, voir : 

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Le chemin du Treizième-Rang

dans DÉCOUVERTES HISTOIRE ET PATRIMOINE

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Les municipalités du Canton d'Orford, de 1801 à 2002

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